Le teckel, chien polyvalent, possède des aptitudes naturelles exceptionnelles à la chasse mais nécessite une éducation spécifique pour les développer dans la recherche au sang du grand gibier.
La recherche au sang
Le rôle du chien est de suivre la piste le plus vite possible pour retrouver l’animal. Le chien doit être capable de suivre la piste malgré le délai, la pluie et le vent et les ruses du gibier. Le chien doit donc posséder une finesse de nez afin de repérer l’odeur faible, la différencier et s’y consacrer. La résistance physique est nécessaire car les recherches sont souvent longues, sur de grandes distances. Il n’est pas rare de voir des recherches de sanglier durant plus de 4 heures sur une dizaine de kilomètres.
La video
Ce film vous décrit une recherche au sang du grand gibier avec teckel. Il s’agit de la recherche d’un sanglier tiré en battue, mais qui s’est enfui après le tir. Grace au chien et à son conducteur, ce sanglier sera retrouvé pour le plus grand bonheur du chasseur, qui ne manquera pas de rendre les honneurs à son gibier mais aussi au chien de sang !
Quand les anti-chasse « écolos » gèrent le gibier cela aboutit parfois à de véritables catastrophes ! Après les oies, les cerfs : les écolos suppriment 1800 cerfs par abattage massif ! Non, ce n’est malheureusement pas une fake-new ! Cela se passe aux Pays-Bas et les écolos évitent d’en parler. Alors que s’est-il passé exactement ?
la réserve d’Oostvaardersplassen
Le quart de la surface des Pays-Bas est situé en dessous du niveau de la mer. Il existait à l’Est d’Amsterdam une mer intérieure qui a été drainée et asséchée en 1968, libérant de l’espace pour des villes nouvelles. Une réserve naturelle de 6.000 hectares y fut également créée : la réserve d’Oostvaardersplassen. Elle s’avérait bien fréquentée par l’avifaune locale et migratrice.
Introduction d’animaux
Mais sans gestion de la faune et de la flore, la végétation (graminées, roseaux, arbustes) s’est trop développée, limitant l’accès des oiseaux. Alors un écologiste nommé Frans Vera a eu l’idée d’introduire des herbivores brouteurs, pour contrôler cette végétation, en 1983. Ont donc été introduits dans la réserve
32 bovins Heck (aurochs reconstitué),
18 chevaux polonais rustiques Konik
40 cerfs rouges.
Accroissement des populations
Aucune mesure de contrôle de ces populations et de leur accroissement n’avait été prise. Les animaux se sont donc multipliés sans limite, sans contrôle ni prédation. Aussi, en 2017, on comptait 6.000 animaux, avec 90% de cerfs. Soit la densité incroyable de près de 1 animal à l’hectare, ou 83 cerfs aux 100 hectares ! Pour mémoire, la densité des forêts françaises est de 2,17 cerfs aux 100 hectares. Cette surpopulation a bien évidemment entrainé la quasi disparition de la ressource alimentaire végétale. De plus, des conditions météo difficiles (fortes pluies puis vague de froid intense) de fin 2017 à début 2018 ont fini de précipiter l’agonie et la mort par famine des animaux.
Et finalement… Abattage massif !
Il a donc fallu ramasser les morts de famine (près de 300) et euthanasier les agonisants, soit 3.266 animaux. Mais cela ne suffisant pas, la décision de supprimer dès à présent encore 1800 cerfs par abattage massif a été prise et entérinée. De façon à ne laisser subsister que 490 cerfs sur les 5.400 présents en 2017. Donc au total près de 5.000 cerfs morts de faim ou euthanasiés. Une vraie réussite de l’écologie qui pose la question suivante : Un parc de Chasse (géré) aurait-il été préférable à cette abomination ?!
Conclusion
Et pourtant certains Néerlandais ont jugé que l’écosystème naturel commençait tout juste à fonctionner et qu’il fallait faire confiance aux processus naturels. Donc peu importe que les écolos suppriment 1800 cerfs par abattage massif !
Mais avec 490 cerfs sur 6.000 hectares, il restera encore 8 cerfs aux 100 hectares, ce qui n’est pas une densité raisonnable. Et peut donner 1.000 cerfs dans 3 ans. Faudra-t-il alors recommencer les abattages massifs ?
En France des erreurs similaires sont commises sous pretexte d’une écologie bien pensante qui considère que l’homme ne doit pas intervenir et laisser faire l’écosystème. Voir par exemple cet article sur les dégâts et prédations par les loups !